Neeskens Kebano est entré dans la compétition contre le Congo en deuxième période, à la 66e minute. Il a réussi une passe décisive dans ce duel haut en couleurs alors qu’il n’avait encore pas eu l’occasion de fouler les pelouses de Guinée équatoriale. Kebano, qui avait joué en équipe de France jusqu’aux moins de 20 ans, a opté pour la RDC en 2014.
De notre envoyé spécial à Bata,
Pour son premier match officiel face à la Côte d’Ivoire lors des qualifications pour la CAN 2015, Kebano avait inscrit un but. La RDC s’était imposée 4-3 à Abidjan. Formé au Paris Saint-Germain, Kebano est actuellement en Belgique où il évolue avec Charleroi en Jupiler Pro League. Son entrée face au Congo a été très remarquée.
RFI : Vous arrivez en demi-finale, ce doit être déjà une grande satisfaction pour vous ?
Neeskens Kebano : Disputer cette compétition, c’est déjà beaucoup pour moi et pour le groupe. On s’est qualifié dans des conditions pas faciles. Mais attention, ce n’est pas un hasard mais le fruit de notre travail depuis des semaines. On se découvre de plus en plus et ce mois passé tous ensemble nous a fait un bien fou. Pour un footballeur africain, faire la CAN, c’est la consécration.
Vous avez fait une passe décisive lors du derby contre le Congo. C’est une belle performance ?
Eh oui, j’ai soigné mes statistiques ! C’était mes premières minutes pendant cette CAN et c’était important de montrer ce que je sais faire. J’ai eu de la réussite et c’est tant mieux pour moi et pour l’équipe.
Comment expliquez-vous que lors des trois premiers matches, la RDC n’ait pas pu remporter une seule victoire. Vous n’étiez pas assez libéré ?
Je ne dirais pas cela. C’était des matches de poules et c’est différent. Mais peut-être qu’il y avait plus d’envie face au Congo. On a mis quatre buts, on est content et on espère que ça va continuer face à la Côte d’Ivoire.
Justement, contre la Côte d’Ivoire, vous aviez marqué un but à Abidjan lors des qualifications. Quel est votre souvenir ?
Très beau. Mes amis et mes proches étaient heureux pour moi. C’était ma première sélection et j’ai réussi à marquer le coup. J’ai commencé par une victoire très importante pour la qualification. C’était un grand moment pour moi.
Vous jouez aux côtés de Robert Kidiaba, le doyen de cette édition qui a 39 ans. Vous en avez 22 et vous pourriez presque être son fils. Qu’est-ce qu’il apporte à la sélection ?
Robert, il respire la sagesse ! Il a toujours de bons conseils. Il est exemplaire sur le terrain et en dehors. Il a toujours le mot juste. C’est un exemple.
Source : RFI.fr
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