Je soigne mon apparence, mon look vestimentaire, mon image. J’aime faire du shopping surtout dans les rayons des vêtements. J’aime être à la page. J’ai beaucoup de vêtements, mais la plupart du temps, je suis en jogging, c’est plus cool et j’ai la flemme de m’habiller (rires). Au niveau du look et des cheveux, il y en qui font des dégradés, des crêtes, moi, j’ai choisi la teinte en blanc, peut-être que demain, ils seront en noir ou en rouge, je ne sais pas. C’est selon l’humeur. Jouer avec mes cheveux, j’aime bien.
Je vais régulièrement au cinéma. Le dernier film que j’ai apprécié, c’est la planète des singes. C’est un film qui m’a fait rire. Je suis l’histoire et j’attends avec impatience le troisième volet.
Denzel Washington, c’est mon acteur fétiche. J’aime bien ce qu’il fait. J’apprécie aussi Liam Neeson que j’ai vu dans le film « Non-stop »

Ma famille est très présente. Mon papa est souvent là lorsque je joue. Il m’entoure beaucoup en tant que soutien et conseiller. En fait, il me suit au foot depuis que j’ai 6 ou 7 ans. Il me connaît par cœur et est toujours de bon conseil. En fait, lorsqu’il y a match à Charleroi, il vient dormir dans mon appartement du côté de la place du manège – avant, j’habitais ici dans un flat près du stade – il a joué au football pendant des années et il lui arrive de temps en temps de rechausser les crampons avec des copains chez les vétérans.
J’ai un frère qui a un an de moins que moi, un autre qui est plus vieux d’un an et deux sœurs aussi. Le plus petit joue au football dans une équipe de quartier, dans un village près de chez moi, en France. Il s’intéresse beaucoup à ma carrière, on en parle souvent, ce n’est pas que je suis nécessairement une icône, mais il dit que je suis un exemple pour lui.
Même si j’étais bon à l’école, je ne pense pas que j’aurais terminé médecin ou avocat. Si je n’avais pas opté pour une carrière de footballeur professionnel, J’aurais été peut-être prof dans un sport de combat.
À la TV, je regarde de temps en temps des matches de baskets, la boxe, mais pas de rugby, je n’aime pas ce sport
Je suis assez actif sur « internet ». Sur les réseaux, je partage beaucoup avec mes amis. J’explique ce que je fais, ce que je deviens, mon évolution. C’est une manière d’être proche et d’avoir des échanges. J’ai un compte Twitter où je suis assez présent (rires)
Une agréable soirée, pour moi, c’est une soirée en compagnie de ma famille autour d’un bon film à la Tv, une bonne bouffe. Ce sont des moments que j’apprécie énormément d’autant qu’ils sont plus rares qu’avant. Quand je sais que c’est réalisable, c’est pour moi, une très grande joie. Une « bonne bouffe », c’est quand ma mère fait un gros repas, qu’on peut manger pendant trois jours. Je suis plus « salé » que « sucré ».

Elle prépare de la cuisine africaine que j’adore.(rires). Quand ma famille vient me voir, Leslie, ma copine, les accompagne. Ici, en Belgique, j’ai de la famille à Bruxelles, Nivelles, Marbaix ; ce sont mes cousins, mon oncle. Quand ils viennent tous me voir, cela déménage (rires). Demain, ils seront là pour m’encourager.
Ma copine, Leslie, qui habite comme ma famille, à Montereau, en Seine et Marne, est toujours aux études et travaille à temps partiel dans une usine de production. J’envisage de me mettre en ménage. Aujourd’hui, c’est le hasard, mais cela fait trois ans que nous nous sommes rencontrés (rires) nous avons des projets, mais nous prenons notre temps sans brusquer les choses. Bientôt, je crois que cela va se faire. Je souhaiterais avoir des enfants… Un garçon (rires). Il jouera peut-être aussi au football.
Je suis plutôt quelqu’un d’extraverti ; j’aime bien aller vers les autres, de parler avec plein de gens. Dans l’équipe, nous sommes très soudés, j’apprécie tout le monde et c’est très difficile pour moi de sortir un joueur avec qui j’ai le plus d’affinités, on forme vraiment une bonne bande. Je dirais, parce que je ne sais pas les départager Didi et Séba.

Source : http://www.sporting-charleroi.be/

Neeskens Kebano a de nouveau été impeccable : le vrai patron carolo.

S’il n’a pas trouvé le chemin des filets, comme à Lokeren ou Mouscron, Neeskens Kebano a néanmoins de nouveau éclaboussé la rencontre de sa classe. Étant à la base du premier but, avant de voir tous les ballons ou presque passer entre ses pieds.

« C’est le genre de match où il y a beaucoup plus d’espaces, estime-t-il. J’ai pu toucher pas mal de fois le cuir et j’aime ça. Je me sens beaucoup mieux depuis que j’ai été replacé par le coach dans un rôle d’électron libre. C’est là que je suis le plus fort. Même si je sais que je dois aussi travailler. »

Après sa longue traversée du désert en début de saison, le Congolais savoure chaque seconde : « Honnêtement, j’ai très mal vécu le fait de me retrouver sur le banc. Mais j’ai fini par comprendre. Le coach a su me piquer comme il le fallait et cela a porté ses fruits. »

Pourtant, il avait été à deux doigts de ne pas jouer face aux Mauves : « Je suis rentré blessé de sélection. J’avais très mal au genou. Cela a été une véritable course contre la montre, pour pouvoir me retrouver sur le terrain. Mais j’ai fait tout ce qu’il fallait. J’ai aussi dit à l’entraîneur que je tenais absolument à jouer. Finalement, tout s’est bien passé. »

Cela atténue également un peu sa déception de ne pas avoir pu faire la fête à Kinshasa, avec les autres Congolais. Pendant ce temps-là, il était déjà dans l’avion, de retour vers la Belgique : « Ici, c’est un grand moment. Mais ce n’est pas la même chose non plus. On verra ce qu’il en sera pour la Can, en janvier. En attendant, je me concentre sur Charleroi. »

Après avoir flirté avec la zone rouge, les Zèbres sont désormais en passe de titiller le top 6. À peine croyable : « On est Charleroi. Ici, on joue le maintien. C’est tout. Une fois que cela sera assuré, on pourra peut-être penser à autre chose. Cela ne sert à rien d’aller trop vite en besogne. »

Quoi qu’il en soit, si Neeskens Kebano continue à prester à ce niveau, tous les espoirs sont permis : « Je ne sais pas si cela dépend vraiment de mon niveau. Si c’est le cas, je vais tout faire pour rester en forme. »

Source : http://www.dhnet.be

  » Je suis remis de ma gêne au genou et je serai à 100%, ce soir. Mon périple avec l’équipe nationale du Congo s’est très bien passé. Avec à la clé, une qualification pour la prochaine C.A.N. J’ai joué 75 minutes face au Cameroun, avant de devoir faire l’impasse sur le match suivant. Mon poste en sélection est semblable à celui que j’occupe au Sporting: dans l’axe, derrière les attaquants. Il est un peu tôt pour dire si je ferai partie des 23 sélectionnés, c’est avant tout au coach de décider. Si je devais avoir un regret, c’est celui de n’avoir pû fêter cette qualification, avec mes équipiers, à Kinshasa….

Dans le football, on retient généralement le nom du buteur et l’on oublie tout le travail qu’il y a autour. Par rapport à il y a quelque temps, un déclic s’est crée. Je me sens beaucoup mieux. Actuellement, je suis en forme, mais je ne suis pas le seul.
Le groupe tourne beaucoup, donc je n’ai pas encore de réelles compatibilités avec tel ou tel attaquant. Je me sens mieux lorsque je touche beaucoup de ballons et qu’il y a devant moi un attaquant qui joue dans la profondeur. 

Une rencontre face à Anderlecht, c’est le match que tout le monde a envie de jouer. C’est face à ce genre d’adversaire que nous jouons le mieux. Anderlecht est une grande équipe qu’il ne faut pas présenter.
J’ai discuté du match avec Chancel M’Bemba, nous nous sommes chambrés….
Même pour les grosses équipes, il n’est jamais facile de venir jouer ici. Nous avons un public formidable, qui nous pousse et est derrière nous. »

Source : http://www.sporting-charleroi.be

Artisan de la qualification de la République Démocratique du Congo pour la CAN 2015, Neeskens Kebano n’aura pas tardé à rentrer en Belgique. L’attaquant de Charleroi s’est entraîné normalement jeudi et vendredi, à Marcinelle. Il sera l’atout numéro 1 des Zèbres, samedi soir (18h), face à Anderlecht.

Par Edgar Makanga

Après avoir disputé 75 minutes samedi dernier, lors de la défaite de la République Démocratique du Congo au Cameroun (1-0), Neeskens Kebano s’était blessé au genou gauche mardi matin, à l’entaînement. Une légère blessure qui l’a privé du dernier match de qualification de son pays, contre le Sierra-Leone (3-1).

« J’étais dans les tribunes à Kinshasa, mercredi, pour ce dernier match », expliquait l’attaquant de 22 ans, ce vendredi après-midi, lors du point-presse du RCSC. « À l’issue du coup de sifflet final, il a fallu attendre les résultats des autres rencontres de qualification pour déterminer si nous pouvions encore terminer meilleur troisième. Nous étions déjà prêts à embarquer dans l’avion du retour en Europe lorsque l’on a reçu les derniers résultats. »

Les contre-performances du Nigeria (Groupe A), du Malawi (Groupe B) et de l’Egypte (Groupe G) ont permis aux Congolais d’entériner leur qualification en tant que meilleur troisième, avec neuf unités. Une belle gageure puisque le Cameroun et la Côte d’Ivoire figuraient auss dans ce Groupe D, aux côtés des Léopards.

« J’aurais aimé faire la fête au pays, ne fut-ce qu’une heure ! (rires) … Mais j’avais des obligations professionnelles, il fallait que je rentre. Je suis très fier de la qualification. Selon les échos que j’ai eus, c’était véritablement le feu à Kinshasa. Tout le monde était content et c’est tant mieux. Maintenant, je dois travailler et redoubler d’efforts afin de faire partie de la sélection de 23 joueurs. J’espère vraiment faire partie du rendez-vous en janvier. « 

De retour sur le tarmac de Zaventem dès le jeudi, à 5h20 du matin, l’international s’est exercé normalement jeudi et vendredi, à Marcinelle. Il sera l’atout numéro 1 des Zèbres, samedi soir (18h), face à Anderlecht.

« Je serai à 100 % pour le match de samedi. Mon genou gauche ne me gênera pas pour jouer », ajoutait Neeskens Kebano, particulièrement en formes ces dernières semaines, sur les pelouses de Jupiler Pro League. Récemment, ses deux doublés à Lokeren (5-2) et à Mouscron-Péruwelz (0-2) avaient particulièrement marqué les esprits.

« On retient trop souvent les noms des buteurs mais il y a un grand travail collectif derrière. Sans l’aide de mes partenaires, je ne pourrais pas marquer. Il n’y a pas que moi qui suis en forme. Mes équipiers le sont aussi. »

« Chancel Mbemba va me casser samedi soir »

Face aux Bruxellois, l’attaquant carolorégien retrouvera sur la pelouse un certain Chancel Mbemba, son coéquipier en sélection congolaise. « Nous nous sommes chambrés. Il a dit qu’il allait me casser« , souriait Kebano.

« Nous avons beaucoup évoqué cette rencontre. Anderlecht est une bonne équipe, qui aime jouer au ballon. Mais attention, lorsqu’elles se déplacent au Mambourg, les grandes équipes ne sont jamais certaines du résultat. »

Les Anderlechtois en sont conscients : leur dernier succès au Pays Noir remonte déjà à la saison 2009-2010.

Source : http://www.walfoot.be