Neeskens Kebano a de nouveau été impeccable : le vrai patron carolo.

S’il n’a pas trouvé le chemin des filets, comme à Lokeren ou Mouscron, Neeskens Kebano a néanmoins de nouveau éclaboussé la rencontre de sa classe. Étant à la base du premier but, avant de voir tous les ballons ou presque passer entre ses pieds.

« C’est le genre de match où il y a beaucoup plus d’espaces, estime-t-il. J’ai pu toucher pas mal de fois le cuir et j’aime ça. Je me sens beaucoup mieux depuis que j’ai été replacé par le coach dans un rôle d’électron libre. C’est là que je suis le plus fort. Même si je sais que je dois aussi travailler. »

Après sa longue traversée du désert en début de saison, le Congolais savoure chaque seconde : « Honnêtement, j’ai très mal vécu le fait de me retrouver sur le banc. Mais j’ai fini par comprendre. Le coach a su me piquer comme il le fallait et cela a porté ses fruits. »

Pourtant, il avait été à deux doigts de ne pas jouer face aux Mauves : « Je suis rentré blessé de sélection. J’avais très mal au genou. Cela a été une véritable course contre la montre, pour pouvoir me retrouver sur le terrain. Mais j’ai fait tout ce qu’il fallait. J’ai aussi dit à l’entraîneur que je tenais absolument à jouer. Finalement, tout s’est bien passé. »

Cela atténue également un peu sa déception de ne pas avoir pu faire la fête à Kinshasa, avec les autres Congolais. Pendant ce temps-là, il était déjà dans l’avion, de retour vers la Belgique : « Ici, c’est un grand moment. Mais ce n’est pas la même chose non plus. On verra ce qu’il en sera pour la Can, en janvier. En attendant, je me concentre sur Charleroi. »

Après avoir flirté avec la zone rouge, les Zèbres sont désormais en passe de titiller le top 6. À peine croyable : « On est Charleroi. Ici, on joue le maintien. C’est tout. Une fois que cela sera assuré, on pourra peut-être penser à autre chose. Cela ne sert à rien d’aller trop vite en besogne. »

Quoi qu’il en soit, si Neeskens Kebano continue à prester à ce niveau, tous les espoirs sont permis : « Je ne sais pas si cela dépend vraiment de mon niveau. Si c’est le cas, je vais tout faire pour rester en forme. »

Source : http://www.dhnet.be